D’après les inventaires des sens de Sei Shonagon, Faly Stachak et Jacques Brosse, les apprenants ont écrit le leur.
Choses claires et pures : Une rivière dans la montagne. Une belle écriture. Une note de musique.
Choses troublantes : Le bac de sel en Turquie. La veille d’un examen. Une éclipse.
Choses qui surprennent : Voir un ami sans s’y attendre. Une boîte de chocolat. Une lettre.
Choses qui font battre le cœur : L’amour. Les premiers mots, les premiers pas d’un enfant. Un animal en liberté. Un accouchement.
Choses mélancoliques : La pluie sur le toit. Une musique d’enfance.
Choses poignantes : Le saccage de la bibliothèque de Tombouctou. La vieillesse. Une chute.
Choses qui font rougir de honte : Rater une recette de cuisine.
Choses agaçantes : Marcher sur un chewing-gum. Les publicités. Les administrations. Considérer Amsterdam comme la capitale des Pays-Bas.
Choses qui donnent un vertige d’émerveillement : Découvrir une région qui nous décide enfin à poser nos valises. Un arbre à lucioles. Être au sommet d’un pic, au dessus des nuages.
Choses qui égayent le cœur : Le soleil après l’hiver. Le grand petit déjeuner du dimanche. Un film d’Almodovar.
Choses peu rassurantes : Les chauves souris et les serpents. Sortir de chez soi sans aïl en poche.
Choses qui provoquent l’enthousiasme : Organiser son prochain voyage. L’arrivée des soldes. Faire quelque chose qu’on pensait impossible. Dépasser l’isolement de la langue.
Choses fugitives : Un mirage en plein désert. L’aube et le crépuscule. Une belle femme. L’enfance. Les fleurs.
Choses sales : Le mensonge, la tricherie. Un moteur d’auto. Le métro parisien.
Anna, Ayten, Deborah, Derya, Martina, Sonia, Zbigniew.