Des sorties culturelles

La Belle et la Bête Une pièce de Michel Lemieux et Victor Pilon

Présentation : Dans le cadre du Festival des Composites, l’Espace Jean Legendre a présenté : « La Belle et la Bête » de Michel Lemieux et Victor Pilon. Les apprenants se sont rendus à ce spectacle multimédia revisitant ce conte de fées intemporel.

♥ Paroles d’apprenants :

La Bête se bat avec son image, avec son double, contre le mal qu’elle a en elle. Elle veut se libérer de ce mal, le sortir. La Belle aussi est malheureuse et veut faire sortir sa douleur. Elle s’exprime dans la peinture. En s’aimant, ils dépassent la souffrance, leurs déchirures. Ils se réparent à deux ; ils retrouvent la vie.
Les deux sœurs en hologramme représentent les doutes et les émotions de la belle. Mi-ange mi-démon. Les deux sœurs apparaissent quand la Belle doute d’elle-même, quand elle réfléchit. Elle se bat avec sa pensée : Qu’est-ce que je fais ? Contre qui ? Quelles sont les conséquences ? Ça révèle la nature humaine qui peut être laide même si on s’appelle Belle.
La narratrice est aussi la fée et la sorcière. Elle a rendu la bête moche pour la garder pour elle. Elle l’a emprisonnée. Elle fait l’histoire : c’est une narratrice qui a du pouvoir sur le déroulement de l’histoire. Elle interroge le spectateur sur sa propre histoire, sur le bon et le mauvais.
Le message, en fait, c’est qu’il n’y a rien à nous, que tout le monde a deux facettes, que l’amour c’est pas sûr et que tout peut changer à cause d’autres personnes.
La scène finale c’est un peu le feu de l’amour qui fait disparaître le mal. Mais le feu, ça peut aussi être le symbole d’une catastrophe qui va arriver. Le cheval blanc symbolisait le désir de la Belle d’être avec la Bête. Il est sauvage, en liberté, sans harnais; il indique que la Bête est bonne. Du coup, la Belle a confiance. C’est un bon présage.
Le film Jean Cocteau raconte l’histoire; il respecte bien les détails du conte. Dans le spectacle, l’auteur garde l’idée du conte : l’amour, la Belle et la Bête mais le décor est plus simple. Dans le film, on doit fouiller dans les décors pour trouver la sens et l’amour. Dans la pièce c’est très simplifié : il n’a pas voulu chipoter sur les détails pour aller droit au but.
Dans ce spectacle, l’amour est un peu égoïste, aveugle et noir; pas toujours rose en fait.
Anna, Ayten, Derya, James, Patricia

Dans la thématique de ce spectacle, nous avons vu :

La Belle et la Bête
Un film de Jean Cocteau

Introduction : « L’enfance croit ce qu’on lui raconte et ne le met pas en doute. Elle croit qu’une rose qu’on cueille peut attirer des drames dans une famille. Elle croit que les mains humaines d’une bête qui tue se mettent à fumer et que cette bête en a honte lorsqu’une jeune fille habite sa maison. Elle croit mille autres choses bien naïves.
C’est un peu de cette naïveté que je vous demande et, pour nous porter chance à tous, laissez-moi vous dire quatre mots magiques, véritable « Sésame ouvre-toi » de l’enfance : Il était une fois…» Jean Cocteau

 

Et nous avons vu lu :

La Belle et la Bête
Un texte de Madame Leprince de Beaumont,
Illustré par Nicole Claveloux


 

Sources de l’article :
Images (de haut en bas et de gauche à droite) :
1/http://lemieuxpilon.blogspot.fr/2011/02/la-belle-et-la-bete-en-supplementaire.html
2/http://www.sudouest.fr/2013/03/25/la-belle-et-la-bete-se-fait-moderne-1004612-2733.php
3/http://images.huffingtonpost.com/2012-09-10-PhotosdeLabelleetlabte.jpg
4/http://nicole.claveloux.free.fr/parutions/disponibles/La_Belle_et_la_Bete.jpg
5/ http://d3.img.v4.skyrock.net/7811/78297811/pics/3138018730_1_4_sFDLY1eR.jpg